Taux de poids élevé et faible à la naissance, selon l’identité autochtone, par rapport à la population canadienne, Canada, 2006
Nota :
Faible poids à la naissance : 0,4 kg – 2,5 kg
Poids moyen à la naissance : 2,51 kg – 4 kg
Poids élevé à la naissance : >4 kg
Source : Graphique créé par l’ICSI à l’aide de données de adaptées de S. Crengle, J. Freemantle, G. Gallaher, G. D. McAullay, K. McShane et M. Taualii, Indigenous Children’s Health Report: Health Assessment in Action, révisé par Janet Smylie et Paul Adomako (2009), données de référence de l’Enquête sur les enfants autochtones, 2006; l’Enquête régionale sur la santé des Premières Nations, 2002-2003 et l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes de 2000-2001.
http://caid.ca/IndChiHeaRep2009.pdf – [en anglais seulement] (consulté le 2 août 2017).
En 2006, les mères des Premières Nations ayant ou non le statut d’Indienne inscrite (18 % et 15 %, respectivement), celles des Premières Nations vivant dans les réserves (21 %) et les mères métisses (15 %) ont eu des enfants qui avaient un poids plus élevé à la naissance, par rapport aux mères de la population canadienne (13 %). Les mères inuites présentaient un taux légèrement inférieur, 11 %.
En ce qui concerne le faible poids à la naissance, le taux, pour la population canadienne, était de 6 %. Tous les groupes autochtones avaient des taux de faible poids à la naissance plus élevés, à l’exception des Premières Nations, dont le taux de 5,5, % était légèrement inférieur. C’est aussi au sein des Premières Nations vivant dans les réserves que les mères ont eu le plus haut taux de poids élevé à la naissance, celui-ci atteignant 21 %.
Signification
Les enfants ayant un poids élevé ou faible à la naissance courent de plus grands risques d’obtenir des résultats indésirables sur le plan de la santé pendant leur enfance et plus tard dans la vie. Les enfants ayant un faible poids à la naissance sont plus susceptibles de développer une bronchite sifflante dans l’enfance, d’être en surpoids ou obèses à l’âge adulte, d’avoir des maladies coronariennes, un niveau d’intelligence inférieur à l’adolescence, une insuffisance rénale chronique et un plus haut taux de mortalité, toutes causes confondues, que les enfants de poids normal à la naissance1. Les enfants de poids élevé à la naissance sont souvent qualifiés de « gros par rapport à leur âge gestationnel » (GAG). Ils peuvent être plus gros parce que leurs parents le sont et qu’ils ont transmis ce trait à leurs enfants, en raison du poids pris par la mère pendant la grossesse ou parce que la mère présente une hyperglycémie qu’elle peut avoir passé à son enfant2. Les bébés GAG présentent un risque plus élevé de connaître des problèmes de santé à la naissance, comme une hypoglycémie, des anomalies congénitales, des difficultés respiratoires, des blessures subies à la naissance et une jaunisse. Ils sont également exposés à un taux plus élevé de décès des suites de certains cancers, de l’obésité et du diabète de type 21.
1L. Belbasis, M. D. Savvidou, C. Kanu, E. Evangelou et I. Tzoulaki, « Birth weight in relation to health and disease in later life: An umbrella review of systematic reviews and meta-analyses ». BMC Medicine, vol.14, no 147, (2016).
22University of Rochester Medical Center, « Large for gestational age ». Adult and children’s health encyclopedia, (2017).
https://www.urmc.rochester.edu/encyclopedia/content.aspx?ContentTypeID=90&ContentID=P02383 – [en anglais seulement] (consulté le 7 octobre 2017).