Répartition des parents/tuteurs d’enfants inuits de moins de six ans par rapport à leur degré de satisfaction à l’égard du foyer et de la vie quotidienne, Canada, 2006
Nota :
*Très insatisfait : à utiliser avec prudence.
Les pourcentages pourraient ne pas totaliser 100 étant donné que les réponses « Ne sais pas », « Refus » et « Non déclaré » ont été incluses dans le calcul de toutes les estimations et à cause de l’arrondissement des chiffres. De plus, les réponses « Non déclaré », « Sans objet » ont été retirées. Quatre régions composent l’Inuit Nunaat, qui signifie « mère patrie inuite » en langue inuite. Ces quatre régions sont : le Nunatsiavut dans le Nord du Labrador, le Nunavik dans le Nord du Québec, le territoire du Nunavut et la région d’Inuvialuit dans les Territoires du Nord-Ouest.
Source : Graphique créé par l’ICSI à l’aide de données adaptées de Statistique Canada, Enquête sur les enfants autochtones, 2006.
http://www.statcan.gc.ca/pub/89-634-x/2008005/t/6000033-fra.htm – (consulté le 22 août 2017).
En 2006, 20 % des parents/tuteurs d’enfants inuits de moins de six ans ont déclaré être « très satisfaits » de leurs conditions de logement, alors que 47 % se sont dits « satisfaits » et 30 %, « insatisfaits/très insatisfaits ».
Seuls 10 % des parents/tuteurs d’enfants inuits de moins de six ans ont déclaré être « très satisfaits » de leurs finances et 29 % se sont dits « insatisfaits/très insatisfaits ».
Un grand nombre (90 %) des parents/tuteurs d’enfants inuits de moins de six ans ont déclaré être « très satisfaits » ou « satisfaits » de leur activité ou emploi principal et 89 % se sont dits « très satisfaits » ou « satisfaits » de leur réseau de soutien.
Signification
Les parents/tuteurs d’enfants inuits de moins de six ans ont généralement des degrés de satisfaction moindres que les parents/tuteurs d’enfants des Premières Nations de moins de six ans vivant hors réserve, en ce qui a trait aux principaux déterminants de la santé, comme les conditions de logement, les réseaux de soutien, l’emploi et le revenu. Les Inuits sont plus susceptibles que les autres Canadiens, y compris les familles autochtones vivant hors réserve et les Métis, d’occuper des logements surpeuplés ou de piètre qualité, de vivre dans la pauvreté et de faire face à une pénurie d’emplois générant des possibilités et permettant de faire face à un coût de la vie plus élevé, ce qui, pour les enfants inuits, accroît le risque de résultats inférieurs, sur le plan de la santé1. Cette situation souligne le besoin d’adopter une approche plus globale pour contrer les inégalités en matière de santé que connaissent les familles inuites.
1Inuit Tapiriit Kanatami, Social determinants of Inuit health in Canada, Ottawa (Ontario) : auteurs, 2016. Document consulté le 7 octobre 2017, sur la page : https://www.itk.ca/wp-content/uploads/2016/07/ITK_Social_Determinants_Report.pdf