Pourcentage d’enfants métis et non autochtones de moins de six ans qui sont membres d’une famille à faible revenu*, par région rurale et urbaine, Canada 2005
Nota :
Le revenu se réfère ici au revenu total de toutes les sources, c’est-à-dire le revenu d’emploi, le revenu tiré de programmes gouvernementaux, le revenu de pension, le revenu de placements et tout autre revenu reçu au cours de l’année civile 2005 par des personnes de 15 ans ou plus.
*Seuils de faible revenu avant impôt (SFR) – Le niveau de revenu auquel les familles ou les personnes ne faisant pas partie d’une famille économique devraient consacrer 20 points de pourcentage de plus que la moyenne de leur revenu avant impôt à la nourriture, au logement et aux vêtements. Les familles économiques du territoire du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut et celles vivant dans des réserves indiennes ont été exclues parce que les seuils de faible revenu reposent sur certains modèles de dépenses et de revenus qui ne sont pas disponibles à partir des données d’enquête pour l’ensemble de la population.
Source : Graphique de l’ICSI créé à l’aide des données adaptées de Statistique Canada, produit no 89-634-X 16 au catalogue, Enquête sur les enfants autochtones, 2006 : la famille, la collectivité et la garde des enfants.
http://www.statcan.gc.ca/pub/89-634-x/89-634-x2008001-fra.pdf – (consulté le 17 juillet 2017).
En 2005, 32 % des enfants métis de moins de six ans vivaient dans une famille à faible revenu* – par rapport à 18 % des enfants non autochtones.
Les enfants métis des régions rurales étaient moins susceptibles de vivre dans une famille à faible revenu (20 %) que les enfants métis des régions urbaines (36 %).
Les enfants non autochtones des régions rurales étaient aussi moins susceptibles de vivre dans la pauvreté que les enfants non autochtones des régions urbaines.
Signification
Les enfants métis sont moins susceptibles de vivre dans une famille à faible revenu que les enfants des Premières Nations (dans les réserves et hors réserve); toutefois, ils sont plus susceptibles de vivre dans une famille à faible revenu que les enfants non autochtones. Comme les enfants des Premières Nations, les enfants métis des régions urbaines sont beaucoup plus susceptibles de vivre dans une famille à faible revenu que les enfants non autochtones.