Taux de bébés avec un faible poids à la naissance, au Canada et dans les provinces et territoires, 2010-2012

Remarque : Proportion de naissances vivantes (poids à la naissance connu) pour lesquelles le poids à la naissance était inférieur à 2 500 grammes.

Source : Graphique de l’ICSI adapté des données de Statistique Canada. Tableau 102-4318 – Indicateurs reliés à la naissance (faible poids et poids élevé à la naissance, petit et gros pour l’âge gestationnel, naissance prématurée), selon le sexe, moyenne de trois ans, Canada, provinces, territoires, régions métropolitaines de recensement et zones d’influence métropolitaines, occasionnel (nombre sauf indication contraire). http://www5.statcan.gc.ca/cansim/a26?lang=fra&retrLang=fra&id=1024318&pattern=&stByVal=1&p1=1&p2=-1&tabMode=dataTable&csid=, consulté le 20 juin 2017.

En 2010-2012, la proportion de bébés avec un faible poids à la naissance (moins de 2 500 grammes) variait entre les provinces et les territoires.

Elle était de 7,6 % au Nunavut, 5,1 % à l’Île-du-Prince-Édouard et 4,8 % dans les Territoires du Nord-Ouest. La moyenne nationale était, elle, de 6,1 %.

Signification

Un faible poids à la naissance est un important indicateur de santé. En effet, il est lié à beaucoup de problèmes de santé tout au long de la vie d’un enfant1.

Les bébés ayant un faible poids à la naissance naissent à terme ou avant terme. Comme il ne s’agit pas d’un groupe homogène, les risques de problèmes physiques ou développementaux varient. La majorité des bébés ayant un faible poids à la naissance n’auront pas de problème particulier. Or, dans ce groupe, le nombre d’enfants dont la croissance est inférieure à la moyenne, de maladies et de troubles neurologiques du développement (p. ex. troubles cognitifs, de l’attention et des fonctions neuromotrices) est supérieur. Ces problèmes persistent à l’adolescence. Plus le poids d’un bébé est faible, plus cet enfant court de risques. Un bébé ayant un faible poids à la naissance et vivant dans une situation socioéconomique ou démographique à risque sera plus susceptible d’avoir des troubles cognitifs persistants. Les provinces et territoires doivent se doter de programmes d’intervention et d’enrichissement qui favorisent le développement de ces enfants2.

1March of Dimes. Low Birthweight. 2014. http://www.marchofdimes.org/complications/low-birthweight.aspx, consulté le 31 août 2017 [en anglais seulement]
2Hack, M., N.K. Klein et H.G. Taylor. Long-term developmental outcomes of low birth weight infants. Future Child, printemps 1995, 5(1):176-96. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7543353, consulté le 31 août 2017 [en anglais seulement].