Pratiques actuelles en matière de dépistage visuel au Canada, par province et territoire, janvier 2013

5.4.1 Pratiques actuelles en matière de dépistage visuel au Canada, par province et territoire, janvier 2013
  • Programme universel de dépistage visuel
  • Autre/Dépistage volontaire (non universel)
Alberta
Colombie-Britannique
Manitoba
Nouveau-Brunswick
Terre-Neuve-et-Labrador
Nouvelle-Écosse
Territoires du Nord-Ouest
Nunavut
Ontario
Île-du-Prince-Édouard
Québec
Saskatchewan
Yukon
AB BC MB NB NL NT NS NU ON PE QC SK YT

Carte utilisée avec la permission de Guttmann, A., S. Gandhi, P. Li, L. Hanvey, M. Barwick, E. Cohen, S. Glazer, J. Reisman et M. Brownell. Primary Health Care Services for Children and Youth in Canada: Access, Quality and Structure, 2017, Santé des enfants au Canada : Un profil de l’ICSI.  https://cichprofile.ca/module/3/ , consulté le 24 juillet 2017. Cliquez ici pour connaître la méthodologie de collecte des données.

Cliquez ici pour connaître la méthodologie de collecte des données [en anglais seulement].

Sept provinces et territoires canadiens offrent un programme public de dépistage visuel : Terre-Neuve-et-Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, la Colombie-Britannique, les Territoires du Nord-Ouest et le Yukon. En général, c’est le personnel infirmier de la santé publique qui fournit ce programme. Le type et la fréquence des examens ont tendance à varier. Au Québec, en Ontario et au Nunavut, le dépistage se fait sur une base volontaire (non universelle) pendant les consultations d’usage de santé publique; dans les collectivités éloignées, le dépistage est effectué par le personnel infirmier de santé publique/soins primaires. Le Manitoba, la Saskatchewan, l’Alberta, la Colombie-Britannique et l’Ontario ont lancé le programme Eye See… Eye Learn® (ESEL).

Ce programme préventif mise sur la détection rapide et encourage les parents à faire passer à leurs enfants un examen complet de la vue avant ou pendant leur première année d’école. Parallèlement à leur programme de dépistage, certaines provinces couvrent les services optométriques pour l’examen complet de la vue, l’évaluation complète ou partielle, les services de diagnostic et les traitements pour les enfants de 17 ans et moins. Le type de protection et la fréquence des services varient à travers le pays.

Cet écart dans les pratiques de dépistage visuel peut s’expliquer par le manque de données solides concernant les effets du dépistage sur la prévalence de l’amblyopie chez les personnes faisant l’objet d’un dépistage par rapport aux autres, ainsi que par l’absence de système pour observer les résultats chez les enfants atteints d’amblyopie1, 2. L’amblyopie est une vision réduite (acuité visuelle) dans un œil ou les deux yeux qui n’est pas expliquée par un problème de santé oculaire et qui survient lorsque le cerveau traitant l’information venant d’un œil ou des deux yeux ne fonctionne pas de manière optimale.

Pour en savoir plus sur le dépistage visuel au Canada [en anglais seulement], cliquez ici.

1Institute of Health Economics. The safety and effectiveness of preschool vision screening. Edmonton AB: Institute of Health Economics; 2012.
2Mema SC, McIntyre L, Musto R. Childhood vision screening in Canada: Revue canadienne de santé publique, 2012, 103(1):40-5.

Il est estimé qu’environ 5 % à 10 % des enfants d’âge préscolaire auront des problèmes de vue qui pourraient affecter leur acuité visuelle ainsi que leur développement scolaire et social. Des lignes directrices recommandent un dépistage visuel pour tous les enfants de trois à cinq ans3. Comme les services de dépistage ne sont pas gratuits partout au pays, les problèmes de vue potentiels de certains enfants risquent de ne pas être repérés et ainsi de ne pas être traités adéquatement.

3Chou, R., T. Dana, C. Bougatsos. Screening for Visual Impairment in Children Ages 1–5 Years: Systematic Review to Update the 2004 U.S. Preventive Services Task Force Recommendation. Evidence Synthesis No. 81, publication de l’AHRQ no 11-05151-EF-1, Rockville, MD: Agency for Healthcare Research and Quality; février 2011.