Pourcentage des enfants de moins de six ans dont les parents ont affirmé vivre dans un quartier avec peu de soutien social, par caractéristique, Canada, 2010-2011
Remarques :
*Minorité visible : S’est déclaré comme membre d’un groupe racial ou culturel autre que « Blanc » (à l’exception des Autochtones).
**Immigrant récent : Au moins un parent a déclaré être devenu un résident permanent du Canada dans les dix ans précédant l’enquête. Utiliser les données sur les immigrants récents avec discernement.
***Les données sur le SFR (seuil de faible revenu) se basent sur le code postal.
Les résultats faibles et élevés ont été déterminés à l’aide des 10e et 90e seuils centiles (selon le cas).
Source: Graphique de l’ICSI adapté des données de l’Enquête sur les jeunes Canadiens 2010-2011, Statistique Canada – totalisations personnalisées.
Les enfants de moins de six ans vivant en milieu urbain sont plus susceptibles de vivre dans un quartier qui, selon leurs parents, a peu de soutien social1 que les enfants vivant en milieu rural.
Les enfants de moins de six ans appartenant à une minorité visible sont presque trois fois plus susceptibles que les enfants n’appartenant pas à une minorité visible de vivre dans un quartier qui, selon leurs parents, a peu de soutien social.
Même son de cloche pour les enfants étant des immigrants récents : ils sont trois fois plus susceptibles de vivre dans un quartier qui, selon leurs parents, a peu de soutien social que les enfants n’étant pas des immigrants récents.
Les enfants de familles à faible revenu sont plus susceptibles de vivre dans un quartier qui, selon leurs parents, a peu de soutien social que les enfants de familles aisées.
1L’échelle de sécurité du quartier peut servir à déterminer la mesure dans laquelle la PMR (personne la mieux renseignée) estime qu’il y a, dans le quartier, un sentiment de sécurité. Toutes les questions au sujet du quartier sont posées à la PMR ou à son conjoint/partenaire. Pour déterminer les quartiers ayant un faible niveau de sécurité, on a défini des seuils (ou des points de référence) en prenant le score le plus près du 10e centile d’après les données du 4e cycle (la question n’a pas été posée au 3e cycle) pour les enfants de toutes les provinces. La variable représente la proportion d’enfants dont le quartier affiche de faibles niveaux de sécurité (selon la PMR) et d’enfants dont le quartier n’en affiche pas. Le bien-être des jeunes enfants au Canada : Rapport du Gouvernement du Canada 2011. Notes techniques. http://www.dpe-agje.ca/fra/dpe/bien-etre/page12.shtml – consultée le 24 juillet 2017.