Proportion des femmes qui allaitaient à six mois du post-partum, par caractéristiques, Canada, 2006-2007

Remarque :
La population visée par l’EEM était constituée de mères biologiques âgées de 15 ans ou plus ayant accouché d’un enfant vivant et unique au cours des trois mois précédant le Recensement de la population canadienne de 2006, avec lequel elles vivaient au moment de la collecte de données. Un échantillon aléatoire stratifié de 8 244 femmes jugées admissibles a été constitué à partir du Recensement canadien de 2006. De ces femmes, 6 421 (78 %) ont participé à une entrevue de 45 minutes entre cinq et 14 mois après la naissance de leur enfant. Les entrevues se sont déroulées au téléphone dans la plupart des cas.

Source : Le graphique de l’ICSI a été créé à partir de données qui ont été adaptées de l’Enquête canadienne sur l’expérience de la maternité, 2006-2007 de l’Agence de la santé publique du Canada. http://www.phac-aspc.gc.ca/rhs-ssg/pdf/tab-fra.pdf – consulté le 21 juillet 2017.

En 2006-2007, 53,9 % des femmes canadiennes allaitaient leur enfant à six mois du post-partum.

De toute évidence, il y a un gradient d’une probabilité accrue d’allaitement à six mois du post-partum avec la hausse de l’âge maternel. Les mères plus âgées étaient plus susceptibles d’allaiter à six mois du post-partum que les femmes plus jeunes. En fait, les femmes qui étaient âgées de 40 ans et plus étaient trois fois plus susceptibles d’allaiter à six mois que les femmes âgées de 15 à 19 ans.

Il y a aussi manifestement un gradient d’une probabilité accrue d’allaitement à six mois du post-partum avec le niveau de scolarité. Les femmes qui détenaient un diplôme universitaire étaient deux fois plus susceptibles d’allaiter à six mois que les femmes qui n’avaient pas terminé leurs études secondaires.

Les femmes pauvres étaient moins susceptibles d’allaiter à six mois du post-partum que les femmes qui ne vivaient pas dans la pauvreté. Des femmes qui vivaient au-dessus du seuil de faible revenu (SFR), 56 % allaitaient à six mois, comparativement à 47,3 % des femmes qui vivaient au SFR ou sous le SFR.