Pourcentage des ménages éprouvant un besoin impérieux de logement* selon le statut d’immigrant du principal soutien du ménage, Canada, 2011
Remarque : Les ménages d’immigrants comprennent les ménages dont le principal soutien a obtenu le droit de vivre au Canada de façon permanente par les autorités de l’immigration.
*Le besoin impérieux de logement signifie que les membres du ménage consacrent 30 % ou plus de leur revenu avant impôt à se loger; le logement nécessitait des réparations importantes ou était surpeuplé – il ne comptait pas suffisamment de chambres pour la taille et la composition de la famille.
Source : Graphique de l’ICSI créé à l’aide des données tirées de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). L’Observateur du logement au Canada 2014. https://www.cmhc-schl.gc.ca/odpub/pdf/68190.pdf?fr=1511755349793 – consulté le 20 mars 2017.
En 2011, les immigrants étaient plus susceptibles que les non-immigrants d’éprouver un besoin impérieux de logement.
Les résidents non permanents** étaient deux fois plus susceptibles que les non-immigrants (en général) d’éprouver un besoin impérieux de logement (25,4 %).
De plus, 17 % des immigrants avaient un besoin impérieux de logement, comparativement à 11 % des non immigrants.
Les immigrants récents (immigrés au cours des cinq années précédant 2011) étaient plus susceptibles que ceux qui avaient immigré plus de cinq ans auparavant d’avoir un besoin impérieux de logement.
Il y avait un gradient associé aux années depuis l’immigration. Le besoin impérieux de logement a diminué selon le gradient entre les immigrants les plus récents et ceux qui ont immigré avant 1986.
**Les ménages de résidents non permanents comprennent ceux dont le principal soutien vient d’un autre pays, possède un permis de travail ou d’étude et est un demandeur du statut de réfugié, ainsi que tout membre de la famille vivant avec lui qui n’est pas né au Canada.