Services de garde, enfants autochtones de moins de six ans, excluant les réserves, Canada, 2006
Nota :
1. Les pourcentages pourraient ne pas totaliser 100 étant donné que les réponses « Ne sais pas », « Refus » et « Non déclaré » ont été incluses dans le calcul de toutes les estimations et à cause de l’arrondissement des chiffres.
2. Ne comprend pas les enfants qui fréquentent actuellement une école.
3. On entend, par services de garde, la garde d’un enfant par une personne autre qu’un parent, notamment une garderie, une garderie éducative ou la garde préscolaire, le programme Bon départ, un programme de garderie avant et après l’école, et la garde par une personne apparentée ou une autre personne.
4. Les données renvoient au principal service de garde, c’est-à-dire celui où l’enfant passe le plus de temps.
5. Tous les enfants autochtones du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest (dans les réserves et hors réserve) ont été inclus.
Source : Graphique créé par l’ICSI à l’aide de données adaptées de Statistique Canada, Enquête sur les enfants autochtones, 2006. http://www.statcan.gc.ca/pub/89-634-x/2008005/t/6000040-eng.htm – (consulté le 27 août 2017).
En 2006, parmi tous ceux qui fréquentaient un service de garde, presque tous (93 %) les enfants autochtones (Premières Nations vivant hors réserve, Métis et Inuits) de moins de six ans avaient la possibilité de participer à des activités d’apprentissage, comme des chansons, des histoires, des jeux éducatifs.
Seuls 22 % de ces mêmes jeunes enfants fréquentaient un service de garde qui faisait la promotion des coutumes et des valeurs culturelles et traditionnelles.
Signification
En apprendre davantage sur les langues et la culture autochtone est essentiel pour le développement d’une identité culturelle positive, d’une estime de soi et d’une confiance en soi, lesquelles sont nécessaires à la réussite scolaire et à l’amélioration des résultats obtenus par les enfants autochtones. Les enfants des Premières Nations et les enfants métis et inuits peuvent ne pas être exposés aux langues et à la culture autochtones au sein de leur propre foyer; c’est pourquoi les écoles et les programmes de développement de la petite enfance jouent un rôle de premier plan pour la transmission de la culture autochtone1. L’évidence empirique témoigne du lien positif entre la langue, la culture et les résultats sur le plan de la santé des enfants autochtones, lesquels confèrent des bienfaits permanents en matière de santé, y compris de plus faibles taux d’idées et de tentatives de suicide, moins de toxicomanie et de dépression, le sentiment d’une plus grande maîtrise sur sa propre vie et la transmission de valeurs et de pratiques liées à des rapports sexuels sans danger et à de saines relations1.
1J. Ball et K. Moselle, « Contributions of culture and language in Aboriginal Head Start in Urban and Northern Communities to children’s health outcomes: A review of theory and research », Ottawa (Ontario) : Division des enfants, des aînés et du développement sain, Direction générale de la promotion de la santé et de la prévention des maladies chroniques, Agence de la santé publique du Canada.