Pourcentage des principaux pourvoyeurs des enfants des Premières Nations de 0 à 11 ans vivant dans les réserves qui ont indiqué que leur enfant avait subi une blessure au cours des 12 derniers mois, selon le type de blessure, Canada, 2008-2010

Source : Graphique créé par l’ICSI à l’aide de données adaptées du Rapport national sur les adultes, les adolescents et les enfants qui vivent dans les communautés des Premières Nations de l’Enquête régionale sur la santé des Premières Nations (ERS) 2008-2010, http://fnigc.ca/sites/default/files/docs/rhs_phase_2_2008_2010_fr_final_0.pdf – (consulté le 27 juillet 2017).

Entre 2008 et 2010, chez les enfants des Premières Nations de 0 à 11 ans vivant dans les réserves, la forme la plus courante de blessure consistait en des coupures, éraflures ou contusions mineures, lesquelles comptaient pour la moitié de toutes les blessures.

Selon la Nunavut Inuit Child Health Survey (2007-2008), chez les enfants inuits de trois à cinq ans, les coupures et les éraflures représentaient le type de blessure le plus courant1.

1The International Polar Year Nunavut Inuit Child Health Survey, 2007/2008.
http://www.inuithealthsurvey.ca/pdf/Child_Inuit_Health_Survey_Aug_31.pdf — [en anglais seulement] (consulté le 10 août 2017).

Signification

Chez les enfants des Premières Nations, les facteurs qui contribuent aux blessures comprennent notamment : les faibles taux associés au port de la ceinture de sécurité; l’utilisation accrue d’autres modes de transport motorisé, comme les motoneiges et les véhicules tout-terrain (VTT); l’éloignement de plusieurs collectivités autochtones, qui donne lieu à la nécessité de parcourir de grandes distances sur des routes glacées ou de piètre qualité, ainsi que l’accès limité au secours d’urgence et à l’aide médicale; un accès accru aux plans d’eau pour les loisirs, le transport et la nourriture, jumelé aux faibles taux d’utilisation de dispositifs de flottaison; les taux élevés de tabagisme et le chauffage au bois dans des logements en piètre condition associés à l’absence de détecteurs de fumée, ainsi que la pauvreté et les logements de mauvaise qualité/surpeuplés. Les mesures de prévention des blessures dans les collectivités autochtones doivent tenir compte à la fois des réalités socioéconomiques des Autochtones et des ressources de chaque personne.