Pourcentage des parents ou des tuteurs d’enfants de moins de six ans qui ont répondu « excellente » ou « très bonne » en rapport avec la déclaration suivante : « Ma collectivité est un endroit ayant de bonnes écoles, de bonnes garderies éducatives et de bons programmes d’éducation préscolaires », selon l’identité autochtone, Canada, 2006

Source : Graphique créé par l’ICSI à l’aide de données adaptées de Statistique Canada, Enquête sur les enfants autochtones, 2006. http://www.statcan.gc.ca/pub/89-634-x/89-634-x2008005-fra.htm – (consulté le 2 août 2017).

En 2006, moins de la moitié – 45 % – des parents/tuteurs d’enfants de moins de six ans ont répondu « excellente ou très bonne » en rapport avec la déclaration suivante : « Ma collectivité est un endroit ayant de bonnes écoles, de bonnes garderies éducatives et de bons programmes d’éducation préscolaires ».

Le pourcentage était plus élevé chez les membres des Premières Nations vivant hors réserve et les parents/tuteurs d’enfants métis de moins de six ans.

Signification

L’éducation de la petite enfance (EPE) joue un rôle de premier plan pour le développement affectif, social et physique des jeunes enfants, lequel établit les fondements du bien-être pour le reste de la vie. Les premières expériences de l’enfant, y compris les liens qu’il tisse avec ses parents et les premiers apprentissages, comportent des bienfaits sur l’apprentissage, le comportement et la santé physique et mentale1 qui se prolongent pendant toute la vie. De nombreux enfants autochtones doivent affronter diverses formes d’adversité; une intervention menée dans les premières années a donc plus de chances de prévenir les conséquences qui découlent des conditions défavorables vécues durant l’enfance qu’une intervention ultérieure1. Toutefois, de nombreux enfants autochtones n’ont pas accès à des programmes d’éducation de la petite enfance de qualité. Pour les peuples autochtones, des programmes d’EPE de qualité font la promotion d’une identité culturelle positive, abordent les différences en matière de styles d’apprentissage et tiennent compte des valeurs et des croyances autochtones. Les principaux éléments de tels programmes ont été identifiés comme étant : 1) le soutien de la pédagogie autochtone; 2) la promotion de la culture et des langues autochtones; 3) une dotation adéquate en enseignants autochtones qualifiés; 4) l’habilitation des parents et des collectivités; 5) pour les services de garde, l’offre d’un horaire pour toutes les heures de la journée2.
11J.P. Shonkoff et J. B. Richmond, « Investir dans le développement des jeunes enfants pour établir les bases d’une société prospère et durable », (2009).
22J. Preston, « Early childhood education and care for Aboriginal children in Canada. Moving Childcare Forward Project », Toronto (Ontario) : une initiative conjointe de la Childcare Resource and Research Unit, du Centre d’études sur la famille, le travail et le mieux-être de l’Université de Guelph et du Département de sociologie de l’Université du Manitoba, (2014). Document consulté le 22 septembre 2017, sur la page : https://movingchildcareforward.ca/images/policybriefs/MCCF_aboriginal_childcare_canada.pdf [en anglais seulement]