Pourcentage d’enfants inuits, des Premières Nations vivant hors réserve et métis de moins de six ans qui participent à certaines activités traditionnelles, Canada, 2006

Nota :
Inclut les personnes ayant déclaré avoir participé à cette activité « Plus d’une fois par jour », « Une fois par jour », « Plus d’une fois par semaine », « Au moins une fois par mois », « Au moins une fois par an » et « Moins d’une fois par an ». Activités culturelles : activités traditionnelles, telles que des chants, des danses du tambour, du violon folklorique, des rassemblements et cérémonies.
Chasse, pêche et camping : activités de chasse, de pêche, de piégeage ou de camping.
Activités saisonnières : activités comme le fait de ramasser des œufs d’oies ou des plantes sauvages, par exemple des petits fruits, du foin d’odeur, des racines ou du riz sauvage.

Source : Graphique créé par l’ICSI à l’aide de données adaptées de Statistique Canada, Enquête sur les enfants autochtones, 2006. http://www.statcan.gc.ca/pub/89-634-x/89-634-x2008001-fra.pdf – (consulté le 22 août 2017).

En 2006, la participation à des activités traditionnelles des enfants inuits de moins de six ans vivant dans l’Inuit Nunangat était plus grande que celle des enfants des Premières Nations vivant hors réserve et des enfants métis du même âge. La participation à des activités culturelles et saisonnières des enfants inuits de moins de six ans vivant à l’extérieur de l’Inuit Nunangat représentait environ la moitié de celle des enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat.

Les enfants métis de moins de six ans étaient plus susceptibles de participer à des activités de chasse, de pêche, de piégeage ou de camping que les enfants des Premières Nations vivant hors réserve.

Les enfants des Premières Nations de moins de six ans vivant hors réserve étaient près de deux fois plus susceptibles de participer à des activités culturelles que les enfants métis du même groupe d’âge.

Signification

La recherche indique qu’une forte identité culturelle contribue à la résilience et qu’elle représente un facteur de protection pour les collectivités autochtones à risque1. La construction d’une identité culturelle positive devrait commencer tôt dans la vie, pour que les enfants puissent devenir des personnes saines et des leaders au sein de leur collectivité et qu’ils assurent la survie de leur culture2. La participation aux activités traditionnelles est la pierre angulaire d’une identité culturelle positive.

1M.J. Chandler et C. Lalonde, « Cultural Continuity as a Hedge against Suicide in Canada’s First Nations », Transcultural Psychiatry, vol. 35, (1998), p. 191‑219; O. McIvor, A. Napoleon et K. M. Dickie, « Language and culture as protective factors for at-risk communities », Journal of Aboriginal Health, (novembre 2009), p. 6-25.
2Gouvernement du Canada, Les jeunes autochtones : le pouvoir guérisseur de l’identité culturelle. Ottawa (Ontario) : auteur. https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/promotion-sante/enfance-adolescence/programmes-initiatives/programme-aide-prescolaire-autochtones-collectivites-urbaines-nordiques-papacun/jeunes-autochtones-pouvoir-guerisseur-identite-culturelle.html – (consulté le 23 septembre 2017).