Pourcentage d’enfants des Premières Nations vivant dans les réserves ayant recours à des services de garde, Canada, 2002-2003 et 2008-2010
Source : Graphique créé par l’ICSI à l’aide de données adaptées du Rapport national sur les adultes, les adolescents et les enfants qui vivent dans les communautés des Premières Nations de l’Enquête régionale sur la santé des Premières Nations (ERS) 2008 2010.
http://fnigc.ca/sites/default/files/docs/rhs_phase_2_2008_2010_fr_final_0.pdf – (consulté le 19 juillet 2017).
En 2002-2003, 31,3 % des enfants des Premières Nations vivant dans les réserves fréquentaient un service de garde officiel. Ce pourcentage est passé à 39,2 %, entre 2008 et 2010.
Entre 2013 et 2015, 40,9 % des enfants des Premières Nations vivant dans les réserves fréquentaient un service de garde officiel 1.
De tous les enfants qui avaient recours à des services de garde, une plus grande proportion se faisait garder à la maison, mais on observe une diminution. En 2002-2003, la proportion était de 64,7 % et, entre 2008 et 2010, elle s’élevait à 58 %.
11Centre de gouvernance de l’information des Premières Nations, C’est maintenant le temps : nos données, nos histoires, notre avenir – Rapport national de l’Enquête régionale sur la petite enfance, l’éducation et l’emploi chez les Premières Nations, 2016.
http://fnigc.ca/sites/default/files/docs/fnigc_fnreees_national_report_2016_en_final_28072016_0.pdf – [en anglais seulement] (consulté le 25 août 2017)
Signification
Depuis 2002, on observe une diminution de la proportion des enfants des Premières Nations vivant dans les réserves qui participent aux programmes des services de garde officiels ou qui se font garder à la maison et une croissance des enfants qui se font garder dans un milieu de garde informel. Ceux-ci sont moins enclins à offrir des expériences d’apprentissage enrichissantes qui améliorent le développement cognitif et l’acquisition d’habiletés langagières par les enfants des Premières Nations. On observe des différences considérables entre les milieux de garde formels et informels; les enfants qui fréquentent les milieux de garde informels passent plus de temps devant la télévision chaque jour et consacrent moins de temps à la lecture ou aux mathématiques, affichant des différences correspondantes en matière d’apprentissage3. De nombreux motifs expliquent pourquoi les parents se tournent vers des milieux de garde informels pour leurs jeunes enfants, y compris une méconnaissance de la qualité, le besoin d’arrangements souples, le coût et un accès limité aux services de garde officiels2.
2S. Loeb, « Missing the target: We need to focus on informal care rather than preschool », Evidence Speaks Reports, vol.1, no 19, (2016). Document consulté le 12 octobre 2017, sur la page [en anglais seulement] : https://www.brookings.edu/wp-content/uploads/2016/07/childcare2.pdf