Pourcentage d’enfants de moins de 15 ans vivant dans un logement nécessitant des réparations majeures*, selon l’identité autochtone, Canada, 2016

Nota :
* Les réparations majeures nécessaires comprennent les logements où la plomberie ou l’installation électrique est défectueuse et ceux où la charpente des murs, des planchers ou des plafonds doit être réparée.
Ne comprend pas les données du recensement portant sur les réserves indiennes ou établissements indiens partiellement dénombrés.
Les utilisateurs doivent prendre note que les chiffres correspondant à cette variable subissent plus que les autres l’incidence du dénombrement partiel d’un certain nombre de réserves indiennes et d’établissements indiens au Recensement de la population. Pour plus de renseignements sur les variables autochtones, y compris les renseignements sur leurs classifications, les questions qui ont permis de les dériver, la qualité des données et leur comparabilité avec d’autres sources de données, se reporter au Guide de référence sur les peuples autochtones, Recensement de la population, 2016 et au Rapport technique sur les peuples autochtones, Recensement de la population, 2016.
Résidence dans une réserve ou hors réserve indique si le lieu habituel de résidence de la personne est dans une subdivision de recensement (SDR) définie comme étant « dans une réserve » ou « hors réserve ».
« Identité autochtone » comprend les personnes qui sont des Premières Nations (Indiens de l’Amérique du Nord), des Métis ou des Inuits et/ou les personnes qui sont des Indiens inscrits ou des traités (en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada) et/ou les personnes qui sont membres d’une Première Nation ou d’une bande indienne. L’article 35 (2) de la Loi constitutionnelle de 1982 précise que les peuples autochtones du Canada comprennent les Indiens, les Inuits et les Métis du Canada.

Source : Statistique Canada, Recensement de la population de 2016, produit no 98-400-X2016164 au catalogue.
http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2016/dp-pd/dt-td/Rp-fra.cfm?TABID=2&LANG=F&A=R&APATH=3&DETAIL=0&DIM=0&FL=A&FREE=0&GC=01&GL=-1&GID=1341679&GK=1&GRP=1&O=D&PID=110519&PRID=10&PTYPE=109445&S=0&SHOWALL=0&SUB=0&Temporal=2017&THEME=122&VID=0&VNAMEE=&VNAMEF=&D1=0&D2=0&D3=1&D4=0&D5=0&D6=0 – (consulté le 23 décembre 2017).

En 2016, 26,1 % des enfants des Premières Nations de moins de 15 ans vivaient dans des logements nécessitant des réparations majeures. La situation était la même pour 11,9 % des enfants métis de moins de 15 ans et 27 % des enfants inuits de moins de 15 ans.

Les enfants des Premières Nations vivant dans les réserves étaient plus susceptibles d’occuper un logement nécessitant des réparations majeures (45,8 %) que les enfants des Premières Nations vivant hors réserve (14,4 %).

Les enfants des Premières Nations ayant le statut d’Indiens inscrits ou des traités étaient plus susceptibles d’occuper un logement nécessitant des réparations majeures (30,1 %) que ceux qui ne détenaient pas de statut (14,5 %).

Les enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat étaient plus susceptibles d’occuper un logement nécessitant des réparations majeures (31,6 %) que ceux qui vivaient hors de l’Inuit Nunangat (11,8 %).

Les enfants non autochtones de moins de 15 ans sont les moins susceptibles d’occuper un logement nécessitant des réparations majeures (6,6 %).

Signification

La qualité du logement, à savoir l’accès à de l’eau courante potable, l’évacuation des eaux usées, la ventilation, le chauffage et la sécurité de la structure de l’habitation, est un important déterminant de la santé1. Les Autochtones, plus particulièrement ceux des réserves et les Inuits, sont plus susceptibles de vivre dans des logements nécessitant des réparations majeures que la population canadienne en général2. Cette situation est liée à des résultats inférieurs sur le plan de la santé, au sein des populations autochtones, en particulier chez les enfants. La recherche a démontré que de mauvaises conditions de logement étaient associées à un risque accru de propagation de maladies infectieuses, de maladies des voies respiratoires et de la peau, de problèmes gastriques3 et de blessures4.
1Centre de collaboration nationale de la santé autochtone. « Le logement : un déterminant social de la santé des Premières Nations, des Inuits et des Métis », Prince George, C.-B. : auteur, (2016).
2Statistique Canada, Un aperçu des statistiques sur les Autochtones : 2e édition, Ottawa (Ontario) : auteur, 2015. Document consulté le 22 septembre 2017, sur la page : http://www.statcan.gc.ca/pub/89-645-x/89-645-x2015001-fra.pdf
3OHTN Rapid Response Service, « Review : Impact of housing status and supportive housing on the health of Aboriginal people », Toronto (Ontario) : Ontario HIV Treatment Network, (2011).
4M.A. George, M. Brussoni, A. Jin, C. E. Lalonde et R. McCormick, « Ecological analyses of the associations between injury risk and socioeconomic status, geography and Aboriginal ethnicity in British Columbia, Canada ». Springer Open, vol. 5, no 567, DOI : 10, 1186/s40064-016-2262-x, (2016); D. E. Kohen, E. Bougie et A. Guèvremont, « Logement et santé des enfants inuits », Rapports sur la santé, vol. 26, no 11, (2015), p. 21-27.