Pourcentage de pourvoyeurs de soins d’enfants des Premières Nations de moins de 11 ans vivant dans les réserves qui sont d’avis que les événements culturels traditionnels sont « très importants », Canada, 2002-2003, 2008-2010 et 2013 2015

Source : Graphique créé par l’ICSI à l’aide de données adaptées du Centre de gouvernance de l’information des Premières Nations, C’est maintenant le temps : nos données, nos histoires, notre avenir – Rapport national de l’Enquête régionale sur la petite enfance, l’éducation et l’emploi chez les Premières Nations, 2016.
http://fnigc.ca/sites/default/files/docs/fnigc_fnreees_national_report_2016_en_final_28072016_0.pdf – [en anglais seulement] (consulté le 25 août 2017).

Le pourcentage de pourvoyeurs de soins d’enfants des Premières Nations de moins 11 ans vivant dans les réserves qui sont d’avis que les événements culturels traditionnels sont « très importants » est en augmentation.

Entre 2013 et 2015, 59,7 % des pourvoyeurs de soins étaient d’avis que les événements traditionnels étaient « très importants », par rapport à 53,6 % entre 2008 et 2010, et 44,5 % en 2002-2003.

Toutefois, entre 2013 et 2015, seulement 39,2 % des pourvoyeurs de soins ont déclaré qu’ils participaient au moins une fois par mois à des activités culturelles, comme les tambours, les chants, les contes et les pow-wow. En revanche, 60,8 % ont indiqué qu’ils participaient moins d’une fois par mois à de telles activités1.

Les principaux pourvoyeurs de soins ont indiqué que les parents (54,6 %) et d’autres membres de la famille (52,4 %), comme les grands-parents, aident les enfants à apprendre les enseignements traditionnels la majorité du temps1.

1Centre de gouvernance de l’information des Premières Nations, C’est maintenant le temps : nos données, nos histoires, notre avenir – Rapport national de l’Enquête régionale sur la petite enfance, l’éducation et l’emploi chez les Premières Nations, 2016.
http://fnigc.ca/sites/default/files/docs/fnigc_fnreees_national_report_2016_en_final_28072016_0.pdf – [en anglais seulement] (consulté le 25 août 2017).

Signification

La culture est une composante essentielle pour le sain développement des enfants. La culture contribue à l’acquisition d’une identité et d’un sentiment d’appartenance, ce qui joue un rôle important dans le fonctionnement psychologique d’une personne, l’établissement de liens avec les pairs, la réussite scolaire et le bien-être des familles et des collectivités2. L’un des moyens visant à préserver la culture chez les enfants autochtones consiste à les encourager à participer à des événements culturels, comme le fait de jouer du tambour, d’apprendre des chants traditionnels, d’entendre des histoires, de goûter à des plats traditionnels, de faire de l’artisanat, de toucher la nature, de découvrir des plantes et des animaux et de s’adonner à des pratiques de rassemblement traditionnelles liées à l’alimentation, comme la pêche, la chasse et la cueillette de baies.
2C. E. Lalonde, « Identity formation and cultural resilience in Aboriginal communities », in R.J. Flynn, P.M. Dudding, et J.G. Barber (dir.), Promoting resilience in child welfare (chap. 4), Ottawa (Ontario) : Presses de l’Université d’Ottawa.