Consommation de certains groupes d’aliments sains chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve, les enfants métis et les enfants inuits de deux à cinq ans, Canada, 2006

Source : Graphique de l’ICSI créé à l’aide des données adaptées de Statistique Canada, Enquête sur les habitudes alimentaires des enfants autochtones, 2006.
http://www.statcan.gc.ca/pub/82-003-x/2013004/article/11776-fra.htm – (consulté le 22 août 2017).

Santé Canada recommande aux enfants de deux à trois ans de consommer les aliments qui suivent : des fruits et légumes frais, en conserve ou congelés quatre fois par jour; des produits céréaliers trois fois par jour; de la viande ou des substituts de viande une fois par jour; du lait ou des substituts de lait deux fois par jour1.

En 2006, plus de 80 % des enfants des Premières Nations vivant hors réserve et des enfants métis âgés de deux à cinq ans consommaient deux produits laitiers ou plus par jour et au moins un produit de la viande par jour, ce qui est conforme aux lignes directrices. Ce pourcentage était plus faible (juste sous 70 %) chez les enfants inuits.

En 2006, plus de 60 % des enfants des Premières Nations vivant hors réserve et des enfants métis âgés de deux à cinq ans consommaient au moins un légume par jour et 50 % consommaient au moins un produit à base de fruit par jour.

Ces pourcentages étaient légèrement plus faibles chez les enfants inuits : 48,3 % consommant des fruits et 43,7 % consommant des légumes quotidiennement.

Un peu plus de 20 % des enfants des Premières Nations vivant hors réserve et des enfants métis et 8,6 % des enfants inuits consommaient trois légumes par jour ou plus.

1Santé Canada. Bien manger avec le Guide alimentaire canadien – Premières Nations, Inuits et Métis, 2007.
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/aliments-nutrition/rapports-publications/bien-manger-guide-alimentaire-canadien-premieres-nations-inuit-metis.html – (consulté le 10 août 2017).

Signification

La pauvreté est liée à l’insécurité alimentaire. Les ménages à faible revenu ne disposent pas des moyens financiers suffisants pour faire face aux dépenses de base, y compris le coût d’un panier de provisions et d’aliments nutritifs, auquel ils doivent renoncer pour joindre les deux bouts2. Par conséquent, les ménages à faible revenu sont plus susceptibles de consommer des aliments transformés plus abordables que des aliments sains. La prévalence de l’insécurité alimentaire est très élevée chez les Autochtones, surtout dans les collectivités éloignées et nordiques, où l’accès à des aliments sains peut être difficile et coûteux3. Par conséquent, ces collectivités sont exposées à un certain nombre de carences qui ont une incidence sur leur développement.

2Fondation des maladies du cœur et de l’AVC. « Déclaration – Accès à des aliments abordables, sains et nutritifs (“sécurité alimentaire”) », (2017). http://www.coeuretavc.ca/-/media/pdf-files/iavc/2017-position-statements/acces-ades-aliments-abordables-ps-fr.ashx?la=fr-ca – consulté le 12 septembre 2017.
3G. M. Egeland, A. Pacey et I. Sobol, « Food insecurity among Inuit preschoolers: Nunavut Inuit Child Health Survey, 2007-2008 ». Canadian Medical Association Journal, vol. 182, no 3 (2010), p. 243-248. V. Tarasuk, A. Mitchell, et N. Dachner, « L’insécurité alimentaire des ménages au Canada, 2014 ». Toronto (Ontario) : Research to Identify Policy Options to Reduce Food Insecurity (PROOF), (2016).