Autoévaluation de l’état de santé (bon, très bon ou excellent) chez les enfants autochtones et non autochtones de moins de six ans, Canada, 2006

Source : Graphique créé par l’ICSI à l’aide de données adaptées de l’Indigenous Children’s Health Report: Health Assessment in Action, de Janet Smylie et Paul Adomako (2009), à l’aide des données de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes de 2006.
http://caid.ca/IndChiHeaRep2009.pdf – [en anglais seulement] (consulté le 28 juillet 2017).

En 2006, la majorité (96-97 %) des parents et des tuteurs d’enfants des Premières Nations de moins de six ans vivant hors réserve, d’enfants inuits et d’enfants métis du même âge ont indiqué que la santé générale de leurs enfants était bonne, très bonne ou excellente.

Le constat était le même pour les enfants non autochtones de moins de six ans.

Signification

L’autoévaluation de l’état de santé est une estimation subjective utilisée dans le domaine de la santé publique pour évaluer l’état de santé perçu d’une personne, en se fondant sur une échelle allant d’excellent à mauvais. On la considère comme étant cohérente avec l’objectivité de l’état de santé et appropriée à l’échelle mondiale pour mesurer l’état de santé de la population en général, en raison de la prévalence des maladies diagnostiquées et des facteurs liés à la santé qu’on considère comme des risques1. Toutefois, comme l’autoévaluation de l’état de santé est une mesure subjective, des personnes de divers groupes ethniques et cultures peuvent évaluer leur état de santé de manière différente2; certaines personnes pourront donc percevoir leur état de santé de façon positive et le surestimer en raison d’autres facteurs personnels et environnementaux. Chez les peuples autochtones, une bonne santé ne se définit pas nécessairement comme étant exempte de maladie : elle est plutôt perçue de manière globale comme étant le maintien d’un équilibre entre les aspects physique, affectif, mental et spirituel/culturel3.

1S. Wu, R. Wang, Y. Zhao, X. Ma, M. Wu, X. Yan et J. He, « The relationship between self-rated health and objective health status: A population-based study », BMC Public Health, (2013), p. 13, 320.
2A. E. Bombak, et S. G. Bruce, « Self-rated health and ethnicity: Focus on Indigenous populations », International Journal of Circumpolar Health, (2012), p. 71, 10.3402/ijch.v71i0.18538.
3M. Loiselle et L. McKenzie, « The wellness wheel: An Aboriginal contribution to social work », Waterloo (Ontario) : article présenté dans le cadre de la Première conférence nord-américaine sur la spiritualité et le travail social au congrès « Breaking barriers and creating common ground through a holistic approach: The Medicine Wheel », le 27 mai 2006. Document consulté le 10 octobre 2017, sur la page : http://www.reseaudialog.qc.ca/Docspdf/LoiselleMcKenzie.pdf.