Âge des femmes des Premières Nations, des Métisses et des Inuites (de 15 à 49 ans) à la naissance du premier enfant, Canada, 2012

Nota : Ne comprend pas les personnes qui vivent dans les réserves indiennes et les établissements indiens.

Lidentité autochtone comprend les personnes vivant à l’extérieur d’une réserve et ayant déclaré une ou plusieurs identités autochtones, à savoir Première Nation (Indien de l’Amérique du Nord), Métis ou Inuk (Inuit), ou ayant déclaré être un Indien inscrit ou un Indien visé par un traité, c’est-à-dire un Indien inscrit en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, ou encore ayant déclaré être membre d’une Première Nation ou d’une bande indienne. La somme des catégories comprises dans cette variable est supérieure à l’estimation de la population totale des personnes ayant une identité autochtone parce qu’une même personne peut avoir déclaré plus d’une identité autochtone. Par exemple, une personne aurait pu se déclarer Première Nation et Métis. La question posée aux répondantes était la suivante : « À quel âge avez-vous eu votre premier enfant? »

Source : Graphique de l’ICSI créé à l’aide des données adaptées de l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2012, Fichier de microdonnées à grande diffusion (FMGD).
http://www5.statcan.gc.ca/olc-cel/olc?ObjId=89-653-X2015005&ObjType=46&lang=fr&limit=0 – (consulté le 22 août 2017).

En 2012, la majorité (52 %) des femmes métisses ou des Premières Nations avaient eu leur premier enfant entre 19 et 24 ans.

La majorité des femmes inuites avaient eu leur premier enfant alors qu’elles étaient âgées de moins de 18 ans.

Dans un faible pourcentage, des femmes des trois groupes avaient eu leur premier enfant alors qu’elles étaient âgées de plus de 24 ans.

Signification

Les filles autochtones de 15 à 19 ans sont plus susceptibles de devenir mères que les adolescentes non autochtones. Le recensement de 2006 indique que, contre 1,3 % des adolescentes non autochtones, 8 % des adolescentes autochtones étaient mères (9 % des adolescentes de toutes les Premières Nations et des adolescentes inuites; 12 % des adolescentes des Premières Nations vivant dans les réserves, mais seulement 4 % des adolescentes métisses1). La maternité précoce augmente la vulnérabilité des parents adolescents déjà défavorisés au plan socioéconomique (situation qui est associée à des résultats inférieurs sur le plan de la santé), mais, du fait de leur culture, les Autochtones ne conçoivent pas la maternité des adolescentes de la même façon que les non-Autochtones. Cela met en lumière la nécessité de mettre en place une vaste gamme de mécanismes de soutien culturellement adaptés pour les jeunes femmes enceintes et les mères autochtones et de leur fournir des renseignements culturellement appropriés au sujet de la sexualité et de l’utilisation de moyens contraceptifs destinés aux adolescents autochtones en général2.

1V. O’Donnell et S. Wallace, « Les femmes des Premières Nations, les Métisses et les Inuites », Ottawa (Ontario) : Statistique Canada, produit no 89-503-X au catalogue, (2011). https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/89-503-x/2010001/article/11442-fra.htm.
2L. Archibald, « Teenage pregnancy in Inuit communities: Issues and perspectives », Ottawa (Ontario) : Pauktuutit Inuit Women’s Association, (2004) https://www.pauktuutit.ca/wp-content/uploads/TeenPregnancySummary_e.pdf.