Pourcentage des principaux pourvoyeurs de soins des enfants des Premières Nations vivant dans les réserves qui sont d’avis que l’apprentissage d’une langue des Premières Nations par les enfants est « très important » ou « plutôt important », Canada, 2002-2003, 2008-2010 et 2013-2015

Source : Graphique créé par l’ICSI à l’aide de données adaptées du Centre de gouvernance de l’information des Premières Nations, C’est maintenant le temps : nos données, nos histoires, notre avenir – Rapport national de l’Enquête régionale sur la petite enfance, l’éducation et l’emploi chez les Premières Nations, 2016.  http://fnigc.ca/sites/default/files/docs/fnigc_fnreees_national_report_2016_en_final_28072016_0.pdf – [en anglais seulement] (consulté le 25 août 2017) et du the Rapport national sur les adultes, les adolescents et les enfants qui vivent dans les communautés des Premières Nations de l’Enquête régionale sur la santé des Premières Nations (ERS) 2008-2010, http://fnigc.ca/sites/default/files/docs/rhs_phase_2_2008_2010_fr_final_0.pdf – (consulté le 15 août 2017).

Entre 2013 et 2015, 88,4 % des principaux pourvoyeurs de soins des enfants des Premières Nations vivant dans les réserves étaient d’avis que l’apprentissage d’une langue des Premières Nations par les enfants était « très important » ou « plutôt important ».

Il s’agit d’une légère diminution, les pourcentages étant de 92,5 %, entre 2008 et 2010, et 92,9 %, en 2002‑2003.

Signification

La langue est l’un des moyens de transmission et de préservation de la culture. Malheureusement, la connaissance des langues autochtones a connu un déclin au fil des ans et on prévoit que seulement trois des 60 langues autochtones initialement parlées au Canada survivront jusqu’au prochain siècle1. Les conséquences des pensionnats contribuent à ce déclin. Pour assurer la survie des langues autochtones, il est important d’encourager les enfants à apprendre la leur. Cette situation souligne l’importance d’assurer des conditions propices à l’apprentissage de la langue par les enfants, comme le fait de sensibiliser les pourvoyeurs de soins à l’importance que revêt l’apprentissage d’une langue autochtone par leurs enfants, d’offrir l’accès à un programme d’apprentissage des langues autochtones à l’école et de faire en sorte que des enseignants qui parlent couramment la langue soient responsables d’un tel programme.

1Assemblée des Premières Nations, « A closer look: Revitalizing Indigenous languages. 2015 Federal election priorities for First Nations and Canada », Ottawa (Ontario) : auteur. (2015). Document consulté le 7 octobre 2015, sur la page : [en anglais seulement] http://www.afn.ca/uploads/files/ctg/15-09-30_a_closer_look_-_indigenous_languages.pdf