Pourcentage, par province et par territoire, des enfants de 0 à 4 ans qui étaient membres des Premières Nations, Métis et Inuits au Canada, en 2016
Nota : Ne comprend pas les données du recensement portant sur les réserves indiennes ou établissements indiens partiellement dénombrés.
Source : Graphique créé par l’ICSI à l’aide de données adaptées de Statistique Canada – Recensement de 2016, produit no 98-400-X2016155 au catalogue de Statistique Canada.
http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2016/dp-pd/dt-td/Rp-fra.cfm?TABID=2&LANG=F&A=R&APATH=3&DETAIL=0&DIM=0&FL=A&FREE=0&GC=01&GL=-1&GID=1341679&GK=1&GRP=1&O=D&PID=110588&PRID=10&PTYPE=109445&S=0&SHOWALL=0&SUB=0&Temporal=2017&THEME=122&VID=0&VNAMEE= – (consulté le 23 décembre 2017)
En 2016, 145 645 enfants autochtones âgés de moins de cinq ans vivaient au Canada. En fait, les enfants autochtones de moins de cinq ans comptaient pour 7,7 % de tous les enfants de moins de cinq ans vivant au Canada. De la population totale d’enfants autochtones de moins de cinq ans, 65 % étaient membres des Premières Nations; 30 % étaient Métis et 5 % étaient Inuits.
Au Manitoba, près de 20 % des enfants de moins de cinq ans étaient membres des Premières Nations et 9,3 % étaient Métis.
En Saskatchewan, 19 % des enfants de moins de cinq ans étaient membres des Premières Nations et 7,2 % étaient Métis.
Au Nunavut, 92 % des enfants de moins de cinq ans étaient Inuits. Au Yukon, 21 % des enfants de moins de cinq ans étaient membres des Premières Nations, alors que leur proportion atteignait 35 % dans les Territoires du Nord-Ouest.
Signification
La population d’enfants autochtones n’est pas répartie de manière homogène dans les différentes parties du Canada et certaines provinces ou certains territoires comptent des proportions beaucoup plus importantes de peuples autochtones. Réduire les iniquités socioéconomiques et les disparités en santé des enfants autochtones, surtout dans les provinces et les territoires où ils sont nombreux (au sein des provinces de l’Ouest et des trois territoires), recèle le potentiel considérable de renforcer non seulement les familles et les collectivités autochtones, mais aussi les possibilités économiques des provinces et des territoires où elles résident.