Taux de mortalité infantile* (nombre de décès d’enfants de moins de 1 an pour 1 000 naissances vivantes), pays membres de l’OCDE, 2014**
Remarques :
*Le taux de mortalité infantile correspond au nombre de décès d’enfants de moins de 1 an pour 1 000 naissances vivantes. Les écarts entre pays concernant les taux de mortalité infantile sont parfois dus aux pratiques différentes qu’ils suivent pour l’enregistrement des enfants prématurés. Les États-Unis et le Canada enregistrent une proportion bien plus élevée de bébés pesant moins de 500 g, avec peu de chances de survie, et donc une plus forte mortalité infantile déclarée. En Europe, plusieurs pays appliquent un âge gestationnel minimum de 22 semaines (ou un poids de naissance minimum de 500 g) pour enregistrer une naissance comme une naissance vivante.
**À l’exception du Canada, du Japon et de la Nouvelle-Zélande : 2012; des États-Unis et du Chili : 2013.
Source : Graphique de l’ICSI adapté des données de l’OCDE (2017), Taux de mortalité infantile (indicateur). doi: 10.1787/83dea506-fr. https://data.oecd.org/fr/healthstat/taux-de-mortalite-infantile.htm, consulté le 21 juin 2017.
En 2014, parmi les 35 pays membres de l’OCDE, le Canada était au 30e rang en ce qui a trait au taux de mortalité infantile.
Son taux de mortalité infantile était alors de 4,8 pour 1 000 naissances vivantes.
Signification
La mortalité infantile est un indicateur sentinelle de la santé des enfants et du bien-être d’une société au fil du temps. Il se veut un reflet des conditions socioéconomiques de la mère et de son enfant et de l’efficacité du système de santé1 et témoigne des écarts en santé entre les divers groupes d’un même pays1. En 2005, les Nations Unies ont affirmé ce qui suit : « Aucun autre indicateur n’illustre avec autant de justesse les disparités quant aux possibilités de développement que la mortalité infantile2. » Si le Canada a réussi à diminuer son taux de mortalité infantile, d’autres pays font beaucoup mieux à ce chapitre. De nombreux pays comparables ont un taux de mortalité infantile bien en deçà de celui du Canada. Il faudrait donc mieux comprendre ces écarts : sont-ils attribuables à des problèmes de collecte et de diffusion de données, aux conditions socioéconomiques et aux inégalités, ou aux deux?
1Organisation de coopération et de développement économiques, Panorama des statistiques de l’OCDE 2009 : Statistiques économiques, environnementales et sociales. Paris, OCDE, 2009, consulté le 21 juin 2017.
2Nations Unies, Human Development Report 2005, New York, PNUD, 2005. http://hdr.undp.org/sites/default/files/reports/266/hdr05_complete.pdf, consulté le 21 juin 2017.