Taux des naissances prématurées (nombre de naissances de moins de 37 semaines par 100 naissances vivantes), de 2001 à 2015*
Remarque :
*Les données de l’Ontario, de 2001 à 2010, ont été exclues en raison de préoccupations liées à la qualité.
Source : Le graphique de l’ICSI a été créé avec des données qui ont été adaptées de : de 2001 à 2010 : Agence de la santé publique du Canada (ASPC), Indicateurs de la santé périnatale au Canada 2013, un rapport du Système canadien de surveillance périnatale et Statistique Canada, Statistique de l’état civil; de 2011 à 2015 : Base de données sur les congés des patients (BDCP), Base de données sur la morbidité hospitalière (BDMH), Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) et Fichier des hospitalisations MED-ECHO, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. https://apps.cihi.ca/mstrapp/asp/Main.aspx?Server=apmstrextprd_i&project=Quick%20Stats&uid=pce_pub_en&pwd=&evt=2048001&visualizationMode=0&documentID=029DB170438205AEBCC75B8673CCE822 – consulté le 8 mars 2017. (Veuillez noter que le lien renvoie directement à un tableau sur les taux d’anesthésie épidurale. Veuillez cliquer sur la flèche pour accéder aux données sur les naissances prématurées de différentes années selon les provinces et les territoires.)
La durée de la grossesse (ou de la gestation) a une grande incidence sur la santé du nourrisson, au moment de sa naissance et tout au long de sa vie. Les bébés qui naissent trop tôt, de façon prématurée, et les bébés qui ont un faible poids à la naissance courent un risque accru de décès et de problèmes de développement et de santé1.
Les complications liées à une courte gestation et à un faible poids à la naissance sont la deuxième cause de décès chez les nourrissons au Canada, représentant 20 % de tous les décès de nourrissons2.
En 2001, le taux de naissances prématurées (nombre de naissances avant 37 semaines par 100 naissances vivantes) était de 7,5. En 2015, il s’établissait à 7,8.
Le taux variait d’une valeur minimale de 7,5 en 2001 à un pic de 8,2 en 2004 et en 2005.
Entre 2000-2002 et 2010-2012, le taux de faible poids à la naissance (moins de 2 500 grammes) a augmenté au Canada, de 5,6 % à 6,1 %3.
Un nombre croissant de recherches examine le lien entre l’exposition à des toxines environnementales et les naissances prématurées et le faible poids à la naissance. Les preuves sont solides en ce qui concerne la fumée de tabac secondaire (FTS) et le plomb4.
Des études ont récemment montré des liens entre l’exposition à des composants courants de la pollution atmosphérique (matière particulaire, dioxyde de soufre, dioxyde d’azote et monoxyde de carbone) et les naissances prématurées et le faible poids à la naissance4.
Le bisphénol A (BPA) a été lié à un certain nombre d’effets néfastes, notamment les naissances prématurées et le faible poids à la naissance. Toutefois, les données ne sont pas concluantes5.
D’autres recherches ont montré un lien entre l’exposition aux phtalates pendant la grossesse et les naissances prématurées et le faible poids à la naissance4.
1UK Healthcare Fact Sheet, Short And Long-Term Effects Of Preterm Birth Fact Sheet, 2016. https://ukhealthcare.uky.edu/health-and-wellness/publications/fact-sheets/mother-baby/Short-and-Long-Term-Effects-of-Preterm-Birth-Fact-Sheet/ – consulté le 28 avril 2017 [en anglais seulement].
2Statistique Canada, Tableau 102-0562 : Principales causes de décès, enfants, selon le sexe, Canada. http://www5.statcan.gc.ca/cansim/a26?lang=fra&id=1020562 – consulté le 28 avril 2017.
3Statistique Canada, Statistique de l’état civil du Canada, Base de données sur les naissances. Le tableau CANSIM 102-4318 est une mise à jour du tableau CANSIM 102-4304. http://www5.statcan.gc.ca/cansim/a05?lang=fra&id=01024318 – consulté le 24 juillet 2017.
4Environmental Protection Agency, Children’s Health and the Environment Third Edition, 2013. https://www.epa.gov/sites/production/files/2015-06/documents/ace3_2013.pdf – consulté le 22 mai 2017 [en anglais seulement].
5J.R. Rochester, Bisphenol A and human health: A review of the literature, Reproductive Toxicology, 42, 2013, 132-155.