Proportion des enfants de moins de 5 ans ayant reçu un diagnostic d’infection à rotavirus, Canada, 2010

Source : Le graphique de l’ICSI a été créé avec une image de Shutterstock et des données qui ont été adaptées de : Déclaration d’un comité consultatif (DCC), Comité consultatif national de l’immunisation, Déclaration sur l’usage recommandé du vaccin antirotavirus pentavalent à souches réassorties de virus humain-bovin, Rapport hebdomadaire des maladies au Canada, janvier 2008, volume 34, DCC-1 et Déclaration d’un comité consultatif (DCC), Comité consultatif national de l’immunisation, Mise à jour de la déclaration sur l’utilisation des vaccins antirotavirus.

Le rotavirus est un virus qui cause la gastroentérite. Le virus est transmis par la voie fécale-orale. Il peut se transmettre par des mains contaminées, des objets (comme des jouets), de la nourriture et de l’eau. Les enfants sont plus susceptibles de contracter le rotavirus pendant l’hiver et le printemps1.

En 2010, il a été estimé que le rotavirus était responsable de 10 à 40 % de toutes les gastroentérites chez les enfants.

Les données canadiennes indiquent que les gastroentérites à rotavirus imposaient un lourd fardeau au système de santé. Des enfants qui ont le rotavirus, 36 % consultent un médecin, 15 % visitent un service des urgences et 7 % sont hospitalisés. Le rotavirus est responsable de la majorité des hospitalisations causées par la gastroentérite, estimées entre un enfant sur 62 et un enfant sur 312 pour les enfants de moins de 5 ans2,3.

La transmission familiale du rotavirus est fréquente et certaines preuves tendent à montrer que les logements surpeuplés peuvent y contribuer4. Seule une hygiène améliorée n’est pas suffisante pour prévenir l’infection puisque le rotavirus est transmis par un contact fécal-oral, un comportement fréquent chez les jeunes enfants.

1Centers for Disease Control and Prevention, Rotavirus. https://www.cdc.gov/rotavirus/index.html – consulté le 22 mai 2017 [en anglais seulement].
2Comité consultatif national de l’immunisation, Une déclaration du comité consultatif (DCC), Déclaration sur l’usage recommandé du vaccin antirotavirus pentavalent à souches réassorties de virus humain-bovin, Rapport hebdomadaire des maladies au Canada, janvier 2008, volume 34, DCC-1.
3Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI), Une déclaration du comité consultatif (DCC) : Mise à jour de la déclaration sur les vaccins antirotavirus, Relevé des maladies transmissibles au Canada, juillet 2010, volume 36, DCC-4.
4F. Henry et R.K. Bartholomew, Epidemiology and transmission of rotavirus infections and diarrhoea dans St. Lucia, West Indies. West Indian Med J., 1990, décembre, 39(4):205-12.Henry F and Bartholomew RK. Epidemiology and transmission of rotavirus infections and diarrhoea in St. Lucia, West Indies. West Indian Med J. 1990 Dec;39(4):205-12.