Émissions de gaz à effet de serre, selon les provinces et les territoires, Canada, 1990, 2005 et 2015

Remarque :
Les niveaux d’émissions pour certaines années ont été révisés à la suite d’améliorations apportées aux méthodes d’estimation et à l’accessibilité de nouvelles données.

Les données relatives aux émissions de 1990 pour les Territoires du Nord-Ouest comprennent les émissions du Nunavut, qui faisait partie des Territoires du Nord-Ouest jusqu’en 1999.

Source : Le graphique de l’ICSI a été créé avec des données qui ont été adaptées du Rapport d’inventaire national 1990-2016 : Sources et puits de gaz à effet de serre au Canada d’Environnement et Changement climatique Canada. https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/services/changements-climatiques/emissions-gaz-effet-serre/inventaire.html

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) varient considérablement selon les provinces et les territoires. Cette situation est attribuable aux différences relatives à la population, aux sources d’énergie et à la base économique.

Si toutes autres choses étaient égales, les niveaux d’émissions des provinces et des territoires dont les économies sont axées sur l’extraction des ressources auraient tendance à être supérieurs aux niveaux d’émissions des provinces et des territoires dont les économies reposent sur les services.

Dans un même ordre d’idée, les provinces et les territoires qui dépendent des combustibles fossiles pour leur production d’électricité auraient des émissions supérieures à celles des provinces et des territoires qui reposent davantage sur les énergies renouvelables.

Entre 1990 et 2015, les émissions de gaz à effet de serre (mesurées en mégatonnes d’équivalent de dioxyde de carbone) ont diminué dans six provinces et territoires (Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Québec, Ontario, Territoires du Nord-Ouest et Yukon*).

En revanche, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté à Terre-Neuve-et-Labrador, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique. Les hausses les plus importantes étaient en Saskatchewan (augmentation de 67 %) et en Alberta (hausse de 56 %).

Les cinq provinces qui affichent les plus hauts niveaux d’émissions, l’Alberta, l’Ontario, le Québec, la Saskatchewan et la Colombie-Britannique, ont relâché un total de 656 mégatonnes d’équivalent de dioxyde de carbone, ou 91 % des émissions nationales totales de GES du Canada qui s’établissaient à 722 mégatonnes d’équivalent de dioxyde de carbone (Mt éqCO2) en 2015.

L’Alberta est la province qui enregistre le plus haut niveau d’émissions en raison des activités de l’industrie pétrolière et gazière destinées aux marchés d’exportation. Le Québec et la Colombie-Britannique, qui sont riches en ressources hydroélectriques, ont montré des profils d’émissions plus stables depuis 1990. Depuis, leurs émissions sont à la baisse depuis 2005.

*Les données relatives aux émissions des Territoires du Nord-Ouest de 1990 comprennent les émissions du Nunavut qui a fait partie des Territoires du Nord-Ouest jusqu’en 1999.