Contaminants environnementaux et effets neurocomportementaux
Le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et les troubles d’apprentissage touchent une grande part des jeunes enfants1.
Des études associent ces expositions à un quotient intellectuel (QI) inférieur, à des problèmes d’attention et à un certain nombre d’autres effets neuropsychologiques. Toutefois, pour la plupart des cas, les causes des troubles neurocomportementaux demeurent inconnues. D’autres toxines sont source de possibles inquiétudes pour le développement du système nerveux et du cerveau, notamment les additifs alimentaires, les pesticides, les phtalates, le bisphénol A (BPA), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), l’arsenic et le perchlorate2.
Les agents tératogènes comportementaux, comme l’alcool, le plomb, les biphényles polychlorés (BPC) et le méthylmercure, sont connus pour compromettre le développement et le fonctionnement du cerveau chez les enfants qui y sont exposés durant la grossesse ou en début de vie. Des études ont montré un lien entre ces expositions et un quotient intellectuel (QI) inférieur, des problèmes d’attention et un certain nombre d’autres effets neuropsychologiques.
1Gouvernement du Canada, Le bien-être des jeunes enfants au Canada : rapport du gouvernement du Canada 2011. http://publications.gc.ca/collections/collection_2012/rhdcc-hrsdc/HS1-7-2012-fra.pdf – consulté le 22 mai 2017.
2Environmental Protection Agency (EPA), Children’s Health and the Environment Third Edition, 2013. https://www.epa.gov/sites/production/files/2015-06/documents/ace3_2013.pdf – consulté le 24 juillet 2017 [en anglais seulement].
Signification
Plus de recherches sont nécessaires pour montrer un lien possible entre l’exposition aux contaminants environnementaux et les effets neurocomportementaux, comme les troubles d’apprentissage.