Zoonoses et maladies à transmission vectorielle

Le graphique créé par l’ICSI comprend une image de Dreamstime

Le risque de contracter des maladies zoonotiques (maladies transmises directement d’un animal à un humain) et des maladies à transmission vectorielle (maladies transmises entre humains ou d’un animal à un humain par un arthropode comme un insecte) peut augmenter en raison des changements climatiques.

Les enfants sont plus vulnérables aux maladies à transmission vectorielle puisqu’ils passent généralement plus de temps à l’extérieur que les adultes1.

Au Canada, la maladie de Lyme, qui se transmet par des tiques, est considérée comme une menace importante. Le nombre annuel de cas déclarés de cette maladie au Canada est passé d’environ 30 cas en 2007 à 315 en 20122. Les régions les plus au sud au Canada sont les plus vulnérables à la maladie de Lyme puisque les tiques vivent dans les milieux chauds.

Le virus de l’encéphalite équine de l’Est et le virus du Nil occidental ont aussi commencé à se propager aux quatre coins du Canada. Par ailleurs, puisque la température continue de s’accroître, le sud du Canada pourrait devenir un lieu plus accueillant pour le développement et la propagation de la malaria3.

11 K.L. Ebi et J.A. Paulson, Climate Change and Children, Pediatric Clinics of North America, 54, 2007, 213-226.
2P. Berry, K. Clarke, M.D. Fleury et S. Parker « Santé humaine » dans Vivre avec les changements climatiques au Canada : perspectives des secteurs relatives aux impacts et à l’adaptation, F.J. Warren et D.S. Lemmen (éd.), Gouvernement du Canada, Ottawa, Ontario, 2014, p. 191-232. http://www.rncan.gc.ca/sites/www.nrcan.gc.ca/files/earthsciences/pdf/assess/2014/pdf/Chapitre7-Sante-humaine_Fra.pdf – consulté le 25 juillet 2017.
3L. Berrang-Ford, D. MacLean, T. Gyorkos, J. Ford et N.H. Ogden, Climate change and malaria in Canada: a systems approach, Interdisciplinary Journal of Infectious Diseases, 2009, 13 p., comme cité dans Berry et coll., 2014 (susmentionné).