Proportion de femmes ayant fait l’objet, après l’accouchement, d’un suivi à la maison par un fournisseur de soins, par caractéristique, au Canada, 2006-2007

Remarques1 :
Parité : nombre d’enfants vivants qu’une femme a mis au monde.
Primipare : femme qui a accouché une fois.
Multipare : femme qui a accouché au moins deux fois.

Source : Graphique de l’ICSI adapté des données de l’Agence de la santé publique du Canada. Ce que disent les mères : l’Enquête sur l’expérience de la maternité 2006-2007. Ottawa (2009), http://www.phac-aspc.gc.ca/rhs-ssg/pdf/tab-fra.pdf, consulté le 24 juillet 2017.

En 2006-2007, les femmes qui avaient accouché de leur premier enfant étaient légèrement plus susceptibles que les autres de faire l’objet d’un suivi à la maison par un fournisseur de soins.

Les femmes sans diplôme d’études secondaires étaient légèrement moins susceptibles de faire l’objet d’un suivi que les femmes avec un diplôme universitaire.

Les femmes vivant au-dessus du seuil de faible revenu (SFR) étaient légèrement plus susceptibles de faire l’objet d’un suivi que les femmes vivant sur ou sous le SFR.

Les adolescentes représentaient le groupe d’âge le plus susceptible de faire l’objet d’un suivi.

En moyenne, le suivi avait lieu sept jours après l’accouchement. Le délai moyen était de quatre jours en Alberta, de six jours en Colombie-Britannique, de 15 jours au Nouveau-Brunswick, de 11 jours dans les Territoires du Nord-Ouest et de neuf jours en Nouvelle-Écosse1.

1Agence de la santé publique du Canada. Ce que disent les mères : l’Enquête sur l’expérience de la maternité 2006-2007. Ottawa (2009), http://www.phac-aspc.gc.ca/rhs-ssg/pdf/tab-fra.pdf, consulté le 24 juillet 2017.

Signification

On constate que les adolescentes étaient plus susceptibles d’être contactées par un professionnel de la santé, ce qui est encourageant parce que si les mères adolescentes sont plus à risque que les autres mères, un suivi adapté aide à diminuer ces risques. Des données démontrent que les programmes de visites à domicile pour les mères adolescentes ont des retombées positives tant pour la mère que l’enfant2. D’un autre côté, il semble inquiétant que les femmes ayant un faible revenu et celles ayant un faible niveau de scolarité soient moins susceptibles de faire l’objet d’un suivi, étant donné qu’elles font partie du groupe des femmes les plus à risque.

2Olds, D. L. The nurse–family partnership: An evidence-based preventive intervention. (2006), Infant Ment. Health J., 27: 5–25.