Proportion des femmes qui ont pris des suppléments d’acide folique au cours des trois mois précédant la grossesse et pendant les trois premiers mois de la grossesse, par caractéristiques, Canada, 2006-2007

Source : Le graphique de l’ICSI a été créé à partir de données qui ont été adaptées de l’Enquête canadienne sur l’expérience de la maternité, 2006-2007 de l’Agence de la santé publique du Canada. http://www.phac-aspc.gc.ca/rhs-ssg/pdf/tab-fra.pdf – consulté le 21 juillet 2017.

Selon l’Enquête sur l’expérience de la maternité (EEM*), les femmes plus jeunes sont moins susceptibles de prendre de l’acide folique avant ou pendant leur grossesse comparativement aux femmes plus âgées.

Les femmes qui ont un niveau de scolarité plus élevé sont plus susceptibles de prendre de l’acide folique que les femmes moins scolarisées, aussi bien avant la grossesse que pendant les trois premiers mois de la grossesse.

Les femmes qui ont leur premier bébé sont légèrement plus susceptibles de prendre de l’acide folique que les femmes qui n’en sont pas à leur première grossesse.

Les femmes qui vivent dans un contexte de faible revenu sont moins susceptibles de prendre de l’acide folique que les femmes qui ont un revenu plus élevé.

*La population visée par l’EEM était constituée de mères biologiques âgées de 15 ans ou plus ayant accouché d’un enfant vivant et unique au cours des trois mois précédant le Recensement de la population canadienne de 2006, avec lequel elles vivaient au moment de la collecte de données. Un échantillon aléatoire stratifié de 8 244 femmes jugées admissibles a été constitué à partir du Recensement canadien de 2006. De ces femmes, 6 421 (78 %) ont participé à une entrevue de 45 minutes entre cinq et 14 mois après la naissance de leur enfant. Les entrevues se sont déroulées au téléphone dans la plupart des cas. L’EEM a évalué les femmes à l’aide de l’Échelle de dépression postnatale d’Édimbourg (EDPE), un instrument de dépistage en dix points visant à mettre en évidence la dépression postnatale au moment de l’administration du questionnaire. Un score de 13 ou plus sur l’EDPE est censé révéler une dépression postnatale et un score de 10 à 12 met en évidence un risque de dépression postnatale. Dans le cadre de l’EEM, il a été demandé aux femmes si elles avaient reçu une prescription d’antidépresseurs ou un diagnostic de dépression avant leur grossesse. Il leur était aussi demandé si elles avaient reçu suffisamment d’information sur la dépression postnatale pendant leur grossesse et si elles avaient accès à du soutien lorsqu’elles en avaient besoin depuis la naissance de leur bébé.