Proportion des femmes en période postnatale qui ont obtenu un résultat de 13 ou plus sur l’Échelle de dépression postnatale d’Édimbourg (EDPE), par caractéristiques, Canada, 2006-2007
Remarque :
*À utiliser avec prudence.
Source : Le graphique de l’ICSI a été créé à partir de données qui ont été adaptées de l’Enquête canadienne sur l’expérience de la maternité, 2006-2007 de l’Agence de la santé publique du Canada. http://www.phac-aspc.gc.ca/rhs-ssg/pdf/tab-fra.pdf – consulté le 15 juillet 2017.
Selon l’Enquête sur l’expérience de la maternité (EEM**), en 2006-2007, près de 8 % de toutes les femmes en période postnatale au Canada ont obtenu un résultat de 13 ou plus sur l’Échelle de dépression postnatale d’Édimbourg (EDPE).1
Les mères qui ont obtenu un résultat supérieur à 13 sont susceptibles de souffrir d’une maladie dépressive d’un degré de gravité variable.
Les femmes plus jeunes, de 15 à 19 ans, étaient près de deux fois plus susceptibles d’obtenir un résultat supérieur à 13 que les femmes des autres groupes d’âge (14 %).
Les femmes moins scolarisées et celles qui vivent sous le seuil de faible revenu étaient également deux fois plus susceptibles d’obtenir un résultat supérieur à 13 comparativement aux femmes plus scolarisées et qui avaient un revenu supérieur au faible revenu.1
**La population visée par l’EEM était constituée de mères biologiques âgées de 15 ans ou plus ayant accouché d’un enfant vivant et unique au cours des trois mois précédant le Recensement de la population canadienne de 2006, avec lequel elles vivaient au moment de la collecte de données. Un échantillon aléatoire stratifié de 8 244 femmes jugées admissibles a été constitué à partir du Recensement canadien de 2006. De ces femmes, 6 421 (78 %) ont participé à une entrevue de 45 minutes entre cinq et 14 mois après la naissance de leur enfant. Les entrevues se sont déroulées au téléphone dans la plupart des cas. L’EEM a évalué les femmes à l’aide de l’Échelle de dépression postnatale d’Édimbourg (EDPE), un instrument de dépistage en dix points visant à mettre en évidence la dépression postnatale au moment de l’administration du questionnaire. Un score de 13 ou plus sur l’EDPE est censé révéler une dépression postnatale et un score de 10 à 12 met en évidence un risque de dépression postnatale. Dans le cadre de l’EEM, il a été demandé aux femmes si elles avaient reçu une prescription d’antidépresseurs ou un diagnostic de dépression avant leur grossesse. Il leur était aussi demandé si elles avaient reçu suffisamment d’information sur la dépression postnatale pendant leur grossesse et si elles avaient accès à du soutien lorsqu’elles en avaient besoin depuis la naissance de leur bébé.
1Agence de la santé publique du Canada, Enquête sur l’expérience de la maternité, 2006-2007 http://www.phac-aspc.gc.ca/rhs-ssg/pdf/tab-fra.pdf
Signification
La dépression parentale peut avoir de profondes répercussions sur le développement et le bien-être des jeunes enfants. Souvent, les parents déprimés sont découragés au sujet de l’avenir, manquent d’énergie et sont fermés sur le plan émotionnel. Heureusement, la majorité des jeunes enfants vivent avec une mère qui n’est pas déprimée et des parents qui déclarent que leur santé mentale est très bonne ou excellente. Toutefois, il est aussi préoccupant que près de 8 % de toutes les femmes en période postnatale au Canada aient vécu une dépression postnatale1.
1Agence de la santé publique du Canada, Enquête sur l’expérience de la maternité, 2006‑2007. http://www.phac-aspc.gc.ca/rhs-ssg/pdf/tab-fra.pdf – consulté le 24 juillet 2017.