Pourcentage de toutes les familles et familles monoparentales avec enfants de moins de 6 ans qui vivent sous la moitié de la mesure de faible revenu, Canada et les provinces/ territoires, 2010

*La catégorie de revenu peut être mesurée de différentes façons dans les enquêtes auprès des ménages. En ce qui a trait aux produits normalisés de l’Enquête nationale auprès des ménages, la ligne choisie est une mesure relative : la mesure de faible revenu après impôt (MFR ApI). Pour cette mesure, le revenu utilisé est le revenu du ménage après impôt. Il n’y a aucune variante régionale à considérer quant aux différences des prix et du coût de la vie : tous les ménages admissibles au Canada sont assujettis à la même ligne ajustée pour la taille du ménage. Cette ligne est réglée à la moitié de la médiane du revenu rajusté après impôt des ménages. Pour tenir compte d’économies d’échelle potentielles, le revenu du ménage ayant plus d’un membre est divisé par la racine carrée de la taille du ménage. On considère que tous les membres du ménage partagent le revenu du ménage et on leur attribue la même catégorie de revenu. Remarque : Estimations de faible revenu dans l’Enquête nationale auprès des ménages. Pour l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011 (ENM), les statistiques présentées sur le faible revenu sont fondées sur la mesure de faible revenu après impôt (MFR-ApI). Cette mesure n’est pas reliée aux seuils de faible revenu (SFR) présentés dans le Recensement de 2006 et les taux de fréquence ne sont pas comparables conceptuellement. En raison de la sensibilité de certains indicateurs de revenu aux différences méthodologiques et aux structures de réponse, les comparaisons directes dans le but d’établir des tendances, à l’aide des estimations de faible revenu provenant d’autres enquêtes-ménages, programmes de statistiques administratives ou du Recensement de 2006 sont déconseillées. Les taux de fréquence observés dans l’ENM à l’échelle nationale sont généralement de 1 à 2 points de pourcentage plus élevés que ceux observés pour des concepts similaires dans les autres programmes. Cependant, l’analyse des données de l’ENM indique qu’il est valable de comparer des données sur le faible revenu entre les différentes sous-populations à l’intérieur de l’ENM (c.-à-d. pour des régions géographiques ou des groupes démographiques différents). Pour plus de renseignements, consultez le Guide de référence sur le revenu, Enquête nationale auprès des ménages, no 99 014 X2011006 au catalogue.

Source : Graphique de l’ICSI créé à l’aide des données tirées de la série de données personnalisées des variables Taxfiler relatives aux familles avec enfants de moins de 6 ans pour chaque province et territoire, 2010.

En 2010, 6,2 % de toutes les familles canadiennes avec enfants de moins de 6 ans vivaient dans des conditions de pauvreté extrême, c’est à dire qu’elles avaient un revenu inférieur à la moitié de la mesure de faible revenu (MFR)*.

Cette proportion était trois fois plus élevée chez les familles monoparentales (18 %).

Ces taux variaient selon les provinces et les territoires.

Parmi toutes les familles ayant des enfants de moins de 6 ans, le Manitoba et la Saskatchewan affichaient les taux les plus élevés de pauvreté extrême, soit 11 % et 12 % respectivement.

Les taux les plus faibles ont été enregistrés au Québec et à Terre-Neuve-et-Labrador (4 %).

Les taux les plus élevés de familles monoparentales vivant sous la moitié de la MFR ont été observés dans les Territoires du Nord-Ouest (31 %) et en Saskatchewan (30 %) et les taux les plus faibles, au Québec (11 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (12 %).

Pour les besoins de ce module, la MFR a été utilisée.

Pour consulter un graphique qui compare le SFR, la MFR et la Mesure de la pauvreté fondées sur un panier de consommation,  cliquez ici

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