Taux d’infécondité selon trois catégories, Canada, 2009-2010
Définitions de l’infécondité
* Couples déclarant l’absence de grossesse et de contrôle des naissances, ayant eu des rapports sexuels au cours des 12 derniers mois et ayant tenté à un certain moment de concevoir un enfant avec le partenaire actuel.
** Couples déclarant l’absence de grossesse et de contrôle des naissances et ayant eu des rapports sexuels au cours des 12 derniers mois.
*** Couples déclarant l’absence de grossesse et de contrôle des naissances au cours des 12 derniers mois.
Source : Graphique de l’ICSI tiré de Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2009-2010. Bushnik, T., J.L. Cook, A.A. Yuzpe, S. Tough et J. Collins, (2012). « Estimating the prevalence of infertility in Canada », Human Reproduction, vol. 27, p. 738-746. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22258658 -consulté le 15 juillet 2017.
Selon les trois catégories d’infécondité, le taux d’infécondité varie de 11,5 % à 15,7 % chez les couples canadiens.
En 2009-2010, le taux d’infécondité des couples canadiens n’ayant pas utilisé de moyen de contrôle des naissances, ayant eu des rapports sexuels et ayant tenté de concevoir un enfant au cours de la dernière année était de 11,5 %.
Chez les couples n’ayant eu que des rapports sexuels sans contrôle des naissances, ce taux s’établissait à 14,0 %.
Chez les couples n’ayant qu’assurer un contrôle des naissances, ce taux était de 15,7 %.
Signification
L’infécondité peut avoir de lourdes répercussions pour les femmes et leur partenaire. Ces derniers peuvent ressentir de nombreux effets émotionnels liés à la perte – deuil, dépression, colère, frustration et perte d’estime de soi et de maîtrise de soi. Ces émotions peuvent à leur tour avoir une incidence sur leur santé mentale et leur relation. De plus, si les femmes et les familles cherchent à obtenir des traitements contre l’infertilité, ces traitements peuvent s’avérer très coûteux et exercer une pression financière, tandis que les médicaments utilisés peuvent avoir d’importants effets secondaires1.
1Harvard Mental Health Letter. The psychological impact of infertility and its treatment. Mai 2009. http://www.health.harvard.edu/newsletter_article/The-psychological-impact-of-infertility-and-its-treatment – consulté le 16 juillet 2017.