Incidence de nouveaux cas de tuberculose ou de récidives chez les enfants et jeunes, par population de 100 000 personnes et par groupe d’âge, Canada, 2012

La tuberculose est une infection transmise par des particules en suspension dans l’air. Bien qu’elle soit peu courante au Canada, on la rencontre encore au sein des populations autochtones ou chez les personnes itinérantes. Les enfants immigrants et réfugiés provenant de régions encore touchées par la tuberculose peuvent aussi en être atteints. Les enfants, jeunes et adultes nés hors du Canada représentent 65 % de toutes les personnes atteintes de tuberculose évolutive au pays, et certains sous-groupes sont 500 fois plus à risque de contracter la maladie par rapport aux Canadiens non autochtones nés ici.1

En 2012, la proportion d’enfants et de jeunes tuberculeux variait de 2,4 à 5,2 par 100 000 personnes, selon le groupe d’âge. Le taux de tuberculeux parmi toute la population canadienne était de 4,8 par 100 000 habitants; il se chiffrait à 13,6 chez les enfants et adultes nés hors du Canada, de 29,4 chez les Canadiens autochtones nés ici, et de 0,7 chez les Canadiens non autochtones nés ici.1

1Agence de la santé publique du Canada. La tuberculose au Canada 2012: Prédiffusion. http://canadiensensante.gc.ca/publications/diseases-conditions-maladies-affections/tuberculosis-2014-tuberculose/index-fra.php

Signification

Les lignes directrices canadiennes visant la santé des immigrants recommandent que les enfants et jeunes immigrants de moins de 20 ans provenant de pays à forte prévalence de tuberculose fassent l’objet d’un dépistage de la maladie (test cutané à la tuberculine) le plus tôt possible suivant leur arrivée au pays. Elles recommandent aussi que les enfants et jeunes tuberculeux qui obtiennent un résultat positif mais qui ne sont pas atteints de tuberculose évolutive soient traités contre l’infection tuberculeuse latente. Il est en outre recommandé que tous les nouveaux réfugiés, dont les enfants, subissent un dépistage de l’infection tuberculeuse latente, sauf s’ils ont des documents médicaux à cet égard.2

2Pottie K, Greenaway C, Feightner J, et al. Evidence-based clinical guidelines for immigrants and refugees. CMAJ 2011;183:E824-925