Signification

La majeure partie des blessures non intentionnelles sont évitables. Toutefois, le Canada se situe au 18e rang parmi 23 pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) au chapitre des taux de décès par blessures1. Les blessures mortelles les plus courantes chez les enfants et les jeunes comprennent les accidents de la route, la noyade, la suffocation, l’étranglement, l’étouffement, les accidents piétonniers, l’empoisonnement et les chutes.

Les décès causés par des blessures non intentionnelles ne sont en fait que la pointe de l’iceberg. Les blessures non intentionnelles constituent en effet un grave problème de santé publique, et ce fardeau incombe disproportionnellement aux plus vulnérables. Près de 500 enfants et jeunes âgés de 0 à 19 ans meurent des suites de blessures non intentionnelles chaque année, et 21 000 sont hospitalisés pour cette même raison, et un grand nombre de ceux qui n’en meurent pas en conservent des séquelles physiques ou affectives. Comme il est question d’enfants, cela signifie que ceux-ci peuvent avoir à vivre leur vie entière avec les conséquences d’une blessure, et il ne faut pas sous-estimer le stress que cela peut entraîner sur un enfant et sa famille ainsi que la pression exercée sur le réseau de la santé. En effet, le fardeau économique associé aux blessures non intentionnelles chez les enfants est considérable : il en coûte chaque année 4 milliards de dollars aux Canadiens2.

¹SécuriJeunes Canada (2011). The financial costs and prevention strategies of unintentional injuries. Consulté le 28 mai 2012 à http://www.safekidscanada.ca/Professionals/Documents/33201-PublicSectorDigestInjuryPrevention.pdf.
² SécuriJeunes Canada. Information sur les blessures : http://www.safekidscanada.ca/Professionals/Safety-Information/About-Injuries/Index.aspx consu,ltée le 6 juillet 2012.